31 octobre 2017
la quiétude d’un port en hiver
Olympus Pen-F - 25 mm f 1.8 equiv. 50 mm
18 ans jour pour jour que je vie cette vie. Le 31 octobre 1999, je quittais mon appartement pour emménager sur mon voilier de l’époque, le « Mactire ». Un mois et demi avant la grande tempête. Quel baptême ! De quoi mettre à l’épreuve le rêve de vivre sur un bateau. Mais c’était plus qu’un rêve, plus qu’une volonté… le choix d’un style de vie, j’aurais envie de dire une philosophie.
La décroissance est un terme à la mode aujourd’hui. Je crois que c’est ce que j’ai fais il y a 18 ans. Réduire mes besoins, supprimer le superflu. Vivre dans peu d’espace avec juste le nécessaire. Vivre heureux parce que je peux satisfaire les besoins que je me suis choisi. Ceux de tous les jours. Plus quelques extras bien sûr, une bonne bouteille de vin lorsqu’une femme vient dîner à bord ou mes 10 mètres linéaires de bibliothèque.
J’ai aussi toujours pu changer de bateaux lorsque je le souhaitais ou que la nécessité s’en faisait sentir. Ceux que j’ai choisi et à bord desquels je me sens bien ne sont pas tout droit sorties du dernier salon nautique. Ils me coûtent moins cher que ce que certains mettent dans leur voiture. J’ai l’habitude de dire que vivre sur un bateau est une vie de pauvre. Je le dis sous forme de boutade mais tel que je pratique cette vie, et quelques autres que je croise régulièrement, c’est parfaitement vrai. Il me serait impossible de me loger avec le budget que je mets dans mes bateaux. Et, en plus, mon domicile est mobile.
Pourrai-je revenir à terre ? Question que je ne me pose pas mais que certains me posent, alors peut-être est-elle légitime et que je dois essayer d’y répondre. Et la réponse est non. Il m’arrive de dormir à terre, que ce soit dans un hôtel en déplacement professionnel ou chez des amis lorsque la soirée a été trop arrosée pour m’autoriser à rentrer à mon bord. A chaque fois je ne me sens pas à l’aise, pas dans mon monde, comme étranger. J’ai besoin du bateau, de son ambiance.
Le seul manque de cette vie est que j’ai gardé mon activité salariée. A part durant mes deux années et demi sabbatiques, entre 2003 et 2005, je n’ai pas réussi à m’en séparer. Aujourd’hui, c’est mon seul regret…
14 octobre 2017
Marline
Olympus Pen-F - 25 mm f 1.4 equiv. 50 mm - 45 mm f 1.8 equiv. 90 mm
04 octobre 2017
une journée en province pour le boulot
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/60 s - 640 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/80 s - 1000 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/200 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/800 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/800 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/100 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/60 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/500 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/400 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/200 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/800 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/400 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 4 - 1/320 s - 200 ISO
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 8 - 1/320 s - 200 ISO
01 octobre 2017 dans la nuit
les lampes sont éteintes
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/15 s - 3200 ISO
01 octobre 2017
rendu des jpeg
J'ai deux appareils photo que j'aime particulièrement et que j'utilise indistinctement. L'Olympus Pen-F et le Fujifilm X-Pro 1. Il y a quelques temps, je me suis sentis trahis par le X-Pro 1 qui s'était déréglé et qui avait entraîné l'achat du Pen-F. Mais je n'ai pas pu quitter X-Pro 1 que je continu à utiliser. J'aime trop cet appareil.
Alors j'ai voulu savoir comment chaque appareil rend une photo par rapport l'autre. J'ai fais un test. Le même sujet avec les réglages par défaut que j'ai programmé dans chaque appareil pour les jpg noir et blanc.
Pour l'Olympus : monochrome profil 1 filtre jaune, ISO auto maximum 3200, netteté +2, contraste 0.
Pour le Fuji : simulation noir et blanc filtre jaune, ISO auto maximum 6400, vitesse minimum 1/125 s, netteté +2, réduction de bruit -2, lumière 0, ombre 0.
Voilà le résultat, les jpg directements issus des appareils :
Olympus Pen-F - 25 mm equiv. 50 mm - f 1.8 - 1/250 s - 200 ISO
Fujifilm X-Pro 1 - 35 mm equiv. 53 mm - f 1.4 - 1/2000 s - 800 ISO
Première remarque : le X-Pro 1 ne respecte pas la vitesse d'obturation minimum de 1/125 s. Il aurait dû faire la photo à 1/250 s à 200 ISO... Comme l'Olympus.
Ci-dessous les histogrammes des deux photos :
Olympus Pen-F
Fujifilm X-Pro 1
Deuxième remarque : l'Olympus utilise toute la plage du blanc au noir alors que le Fuji préserve les tons extrèmes.
Si on cale les points blanc et noir de l'histogramme, on obtient le résultat suivant :
Bien sûr, l'histogramme devient "en peigne". Je rappelle que c'est le jpg qui a été traité, cela n'aurait pas été le cas si j'étais partis des fichiers raw.
Conclusion ou questionnement :
- Mon X-Pro 1 est-il réellement déréglé pour le choix de l'exposition ?
- L'Olympus cale son exposition sur les hautes et basses lumières. La lumière de la scène n'était pas franchement très contrastée. Cela peut vouloir dire que sa plage dynamique est plus faible que le X-Pro 1 et laissera moins de latitudes pour des scènes plus contrastées.
Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à me faire part de vos réflexions et de vos avis.
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