la quiétude d’un port en hiver
Olympus Pen-F - 25 mm f 1.8 equiv. 50 mm

18 ans jour pour jour que je vie cette vie. Le 31 octobre 1999, je quittais mon appartement pour emménager sur mon voilier de l’époque, le « Mactire ». Un mois et demi avant la grande tempête. Quel baptême ! De quoi mettre à l’épreuve le rêve de vivre sur un bateau. Mais c’était plus qu’un rêve, plus qu’une volonté… le choix d’un style de vie, j’aurais envie de dire une philosophie.
La décroissance est un terme à la mode aujourd’hui. Je crois que c’est ce que j’ai fais il y a 18 ans. Réduire mes besoins, supprimer le superflu. Vivre dans peu d’espace avec juste le nécessaire. Vivre heureux parce que je peux satisfaire les besoins que je me suis choisi. Ceux de tous les jours. Plus quelques extras bien sûr, une bonne bouteille de vin lorsqu’une femme vient dîner à bord ou mes 10 mètres linéaires de bibliothèque.
J’ai aussi toujours pu changer de bateaux lorsque je le souhaitais ou que la nécessité s’en faisait sentir. Ceux que j’ai choisi et à bord desquels je me sens bien ne sont pas tout droit sorties du dernier salon nautique. Ils me coûtent moins cher que ce que certains mettent dans leur voiture. J’ai l’habitude de dire que vivre sur un bateau est une vie de pauvre. Je le dis sous forme de boutade mais tel que je pratique cette vie, et quelques autres que je croise régulièrement, c’est parfaitement vrai. Il me serait impossible de me loger avec le budget que je mets dans mes bateaux. Et, en plus, mon domicile est mobile.
Pourrai-je revenir à terre ? Question que je ne me pose pas mais que certains me posent, alors peut-être est-elle légitime et que je dois essayer d’y répondre. Et la réponse est non. Il m’arrive de dormir à terre, que ce soit dans un hôtel en déplacement professionnel ou chez des amis lorsque la soirée a été trop arrosée pour m’autoriser à rentrer à mon bord. A chaque fois je ne me sens pas à l’aise, pas dans mon monde, comme étranger. J’ai besoin du bateau, de son ambiance.
Le seul manque de cette vie est que j’ai gardé mon activité salariée. A part durant mes deux années et demi sabbatiques, entre 2003 et 2005, je n’ai pas réussi à m’en séparer. Aujourd’hui, c’est mon seul regret…
La décroissance est un terme à la mode aujourd’hui. Je crois que c’est ce que j’ai fais il y a 18 ans. Réduire mes besoins, supprimer le superflu. Vivre dans peu d’espace avec juste le nécessaire. Vivre heureux parce que je peux satisfaire les besoins que je me suis choisi. Ceux de tous les jours. Plus quelques extras bien sûr, une bonne bouteille de vin lorsqu’une femme vient dîner à bord ou mes 10 mètres linéaires de bibliothèque.
J’ai aussi toujours pu changer de bateaux lorsque je le souhaitais ou que la nécessité s’en faisait sentir. Ceux que j’ai choisi et à bord desquels je me sens bien ne sont pas tout droit sorties du dernier salon nautique. Ils me coûtent moins cher que ce que certains mettent dans leur voiture. J’ai l’habitude de dire que vivre sur un bateau est une vie de pauvre. Je le dis sous forme de boutade mais tel que je pratique cette vie, et quelques autres que je croise régulièrement, c’est parfaitement vrai. Il me serait impossible de me loger avec le budget que je mets dans mes bateaux. Et, en plus, mon domicile est mobile.
Pourrai-je revenir à terre ? Question que je ne me pose pas mais que certains me posent, alors peut-être est-elle légitime et que je dois essayer d’y répondre. Et la réponse est non. Il m’arrive de dormir à terre, que ce soit dans un hôtel en déplacement professionnel ou chez des amis lorsque la soirée a été trop arrosée pour m’autoriser à rentrer à mon bord. A chaque fois je ne me sens pas à l’aise, pas dans mon monde, comme étranger. J’ai besoin du bateau, de son ambiance.
Le seul manque de cette vie est que j’ai gardé mon activité salariée. A part durant mes deux années et demi sabbatiques, entre 2003 et 2005, je n’ai pas réussi à m’en séparer. Aujourd’hui, c’est mon seul regret…
